Résumé
Cet article utilise la dichotomie proposée par Robert Putnam entre le capital social qui unit (bonding) et celui qui relic (binding) pour interroger quelques non dits de l’injonction à utiliser le capital social comme outil de politique publique dans le domaine de l’immigration. Revisitant à la lunière de ce concept une série de recherches sur la vie associative dans les quartiers multiethniques à Montréal, l’auteur dégage à la fois l’importance du rôle des immigrants dans la vie associative de quartier et les malaises suscités par certains réseaux associatifs imnigrants, correspondant à un capital social qui unit, auprès d’instances locales municipales et communautaires. Ce ne serait donc pas tous les types de capital social accumulé par les immigrants qui seraient valorisés au niveau local.