Résumé
L’article passe en revue les données sur les interactions entre la consommation de thé et le statut nutritionnel en fer. Les polyphénols du thé forment des complexes avec le fer et inhibent l’absorption du fer alimentaire non héminique. Les données épidémiologiques font apparaître une confusion entre l’idée et la réalité, un caractère d’amphibologie. Le métabolisme du fer est un système multivarié complexe. C’est pourquoi l’impact de la consommation de thé n’est significatif que chez les personnes à risque de déficience en fer. Les recommandations nutritionnelles traditionnelles ne sont pas justifiées.