Tekst, poprzez przedstawienie głównych linii wieloletniej współpracy profesora Jeana-Marie Barbiera z Uniwersytetem Łódzkim, Katedrą Pedagogiki Społecznej, a w wymiarze osobowym z profesor Ewą Marynowicz-Hetką, ukazuje proces dochodzenia do uwspólniania podejścia epistemologicznego, na przykładzie kategorii: „Myśląc transformacje”. Kolejno omawiane są znaczące zdarzenia sprzyjające: rozpoznaniu wspólnych obszarów myślenia; poznawaniu koncepcji działania Jean-Marie Barbiera i jej interpretacji społeczno-pedagogicznej; wniknięciu w koncept transwersalnej analizy aktywności i jego zintegrowaniu z dyskursem społeczno-pedagogicznym oraz konstruowaniu projektu badawczego: „myśląc transformacje”.
L’article est un exemple du développement d’une coopération internationale où l’activité mentale de ses partenaires a joué un rôle majeur. Cette coopération a évolué d’un « simple » intérêt pour les écrits à un accord épistémologique envers l’analyse de l’activité dans le champ de la pratique. Le déroulement du processus de partage des positions et de l’enrichissement réciproque peut être documenté par les événements majeurs de cette coopération, réalisée entre Jean-Marie Barbier du Conservatoire Nationale des Arts et Métiers à Paris et Ewa Marynowicz-Hetka de l’Université de Łódź, dirigeants des équipes de recherche, celles-ci rejoignant successivement ce travail. Le calendrier des événements marquants de cette coopération est très riche. Il commence en 1991, l’année de la publication du livre très important pour le milieu des pédagogues sociaux en Pologne où J.-M. Barbier (1991) s’intéresse à la problématique d’élaboration et de planification d’un projet. Par la suite, nous citons des événements permettant à reconnaître nos champs de penser respectifs, inaugurés par le contact réel des partenaires à la fin des années 90 du XX siècle. Au cours des années, des événements ponctuels s’accumulent d’importante qualité scientifique, comme par exemple les traductions des textes, des publications dans les deux langues, la participation à la formation des chercheurs et aux projets de recherche internationaux. Dans l’article, nous parlons des traits caractéristiques de cette coopération, qui nous a permis de franchir les frontières culturelles et langagières, ainsi que des concepts majeurs développés par J.-M. Barbier avec leur interprétation sociopédagogique, et leur intégration au discours de la pédagogie sociale. Il faudrait particulièrement souligner les travaux sur les outils d’analyse des activités et leur intelligibilité, ainsi que la clarté de l’expression grâce à une très grande précision du vocabulaire employé. Cette coopération s’est bien inscrite au contexte historique, social, individuel et institutionnel. Le processus et son devenir a commencé par un flux visible des conceptions et des moyens de perception. L’échange intellectuel nous a permis de penser dans les catégories d’un collectif de pensée (Fleck 1986), ou une approche épistémologique partagée (Dewey 1968) dans la catégorie « penser les transformations » que l’on peut reconnaître dans les textes composant ce numéro thématique.
The paper, by presenting the main lines of professor Jean-Marie Barbier’s long-term cooperation with the University of Lodz, through the Department of Social Pedagogy, and in the personal dimension, with professor Ewa Marynowicz-Hetka, shows the process of reaching the common epistemological approach, using the example of the category “Thinking transformations”. Significant events that contribute to: recognition of common areas of thought; knowing about Jean-Marie Barbier’s concept of action and its socio-pedagogical interpretation; penetrating the concept of a transversal analysis of activity and its integration with the socio-pedagogical discourse and constructing a research project: ‘thinking transformations’, are discussed sequentially.